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I giovani e il sesso in Tunisia

Posted: Febbraio 12th, 2007 | Author: | Filed under: Sesso Sicuro | 1 Comment »

Un’interessante spaccato sul modo di vivere la sessualita’ in Tunisia viene offerto dal settimanale tunisino Realites. L’articolo originale e’ possibile leggerlo cliccando su Continua in fondo a questo post, il piccolo riassunto in italiano che segue e’ tratto da Internazionale n.678

Esma è un’allieva infermiera di 23 anni. Ha appena scoperto di essere incinta: “Non credevo di rischiare una gravidanza in questa fase del ciclo. A scuola non si studiano queste cose e io non ne ho mai parlato con nessuno”. Amani ha 25 anni e lavora in una fabbrica tessile. Da quando ha abortito piange in continuazione. Anche Abir, una studentessa di vent’anni, manifesta sintomi di disagio. Ma il suo malessere è legato a un’infezione genitale non curata.

Il settimanale Réalités ha raccolto le testimonianze di alcune ragazze per denunciare la completa mancanza di educazione sessuale delle giovani tunisine. Il problema è grave, come è emerso durante un recente convegno a Tunisi. Negli ospedali del paese si registra un numero crescente di gravidanze non desiderate. Un tempo il fenomeno riguardava solo le giovanissime appena uscite dall’adolescenza o le domestiche vittime di abusi da parte del datore di lavoro.

Oggi, invece, coinvolge ragazze tra i 20 e i 25 anni di tutti gli ambienti sociali. Una conseguenza, osserva Réalités, non solo della maggiore libertà dei costumi, ma anche dell’innalzamento dell’età del matrimonio, che ha raggiunto i 29 anni per le ragazze e i 33 per i ragazzi.

TUNISIE : Les jeunes et l’éducation sexuelle
Dr. Samira Rekik – Realites – 25/01/2007

Qu’on ne se méprenne pas, l’éducation sexuelle n’est pas apparentée à la pornographie.
L’éducation sexuelle, ce n’est pas comment on fait, mais voilà l’anatomie, la physiologie, voilà la biologie, voilà la psychologie, voilà la société avec ses us et coutumes, voilà les précautions et voilà les risques liés à la santé sexuelle et à la reproduction. Voilà aussi qui consulter en cas de besoin de conseil et de nécessité de traitement.

L’éducation sexuelle s’adresse à tout le monde, de l’adolescence à la vieillesse. Des problèmes de santé sexuelle, il y en a à tous les paliers de la vie.

« L’éducation sexuelle précoce n’incite pas à la pratique sexuelle précoce », c’est l’OMS qui l’a dit, après de nombreuses études dans plusieurs pays.

Une bonne éducation sexuelle évite les grossesses non désirées, les interruptions volontaires de grossesse, les maladies sexuellement transmissibles dont le sida, les risques de stérilité, les traumatismes psychoaffectifs, les violences sexuelles, les violences de genre, les drames familiaux, les infanticides, les suicides…

L’abstinence ne peut pas résoudre la question de l’éducation sexuelle. Car l’éducation sexuelle ne se résume pas à la sexualité, mais contribue à l’équilibre qui aboutit à une bonne santé mentale et physique.

A Tunis, du côté des cliniques, hôpitaux et autres structures spécialisées, voilà quelques exemples de ce qu’on peut voir dans les services de gynécologie.

Abir a 20 ans et 2 mois, elle est étudiante en 2ème année, et elle porte le khimar. Depuis quelques jours elle est prise en charge en milieu spécialisé pour trouble de l’attention, difficulté de concentration, tristesse excessive, mauvais résultats scolaires et …infection génitale. Il s’est avéré que la dépression latente et l’infection génitale avaient la même cause. Le fiancé (peut-être était-il barbu !) obligeait sa future épouse à avoir des rapports sexuels. La jeune étudiante est complètement désorientée, partagée entre le dégoût, la dévalorisation de soi et l’envie de disparaître. Pratique très courante, nous dit-elle, dans le milieu étudiant «barbu/voilée».

Esma, 23 ans, une étudiante en 3ème année dans une prestigieuse école, se demande comment elle est tombée enceinte alors qu’elle n’a eu que des rapports superficiels : «Personne ne m’a forcée à faire ce que j’ai fait, c’est parce que j’en avais envie », nous dit-elle. A la question de savoir si elle regrette ce qu’elle a fait, elle répond : « J’aurais aimé être informée et me protéger ».

Le comble, c’est cette étudiante en paramédical qui « n’était pas sûre qu’on risquait une grossesse après le 14ème jour du cycle ». Elle l’a appris à ses dépens. « Dans ma discipline on fait très peu de gynécologie, et je n’ai jamais parlé de ça avec qui que ce soit ». Elle a à peine 20 ans.

Amani, 25 ans, travaille dans une usine de confection, elle consulte au centre de l’ONFP. Après son IVG, elle « se tape » une crise de pleurs de deux heures. Elle n’a rien voulu dire sur son histoire.

L’expérience est traumatisante pour toutes ces jeunes, à telle enseigne que quand on leur demande quel moyen contraceptif elles comptent prendre, elles répondent toutes : l’abstinence. Pourtant les récidivistes d’IVG existent.

Lors d’un séminaire médical à Tunis, le Dr X, chef de service de gynéco-obstétrique s’alarme du nombre croissant de grossesses non désirées chez les jeunes filles, quel que soit le milieu socio-culturel.

Dans le cadre de la formation continue dispensée aux médecins de la Santé publique, l’orateur parle des problèmes de santé de la reproduction rencontrés par les jeunes et des différentes méthodes mises à la disposition des praticiens pour leur venir en aide (pilule abortive, pilule du lendemain, prise en charge psychologique, éducation sexuelle…). Soudain un médecin femme interrompt la communication pour dire : « Dites-moi, nous sommes dans une société musulmane ou je rêve ? », et tout de suite un autre confrère renchérit : «Mais vous les encouragez en leur facilitant tout ».

L’orateur leur a demandé leur conduite à tenir en cas de viol ou d’inceste. La pilule du lendemain s’impose, pour éviter des catastrophes.

Les chiffres officiels confirment les inquiétudes du médecin. (Voir schéma de l’évolution des IVG).

Les viols et les incestes sont fréquents (un viol et un inceste sur cent consultations jeunes) (voir schéma).

Les MST (maladies sexuellement transmissibles) représentent plus de 65% des motifs de consultations chez les jeunes.

La grossesse non désirée touche Mademoiselle tout le monde

Il fut un temps où les grossesses non désirées touchaient les très jeunes filles à peine sorties de l’adolescence, ou ces malheureuses employées de maison abusées par leurs patrons mâles ou par d’hypothétiques fiancés.

Aujourd’hui le profil a changé, c’est un peu la fille de Monsieur tout le monde (elle peut être instruite ou non, il n’y a aucune différence statistique), dans la tranche d’âge des 20 à 25 ans.

Elle manque d’éducation sexuelle, c’est sûr, mais elle est à la recherche de ce partenaire qui tarde à venir.

Si en 1984 l’âge du mariage était 24 ans pour les filles et 27 ans pour les garçons, en 2005 il est de 29 ans pour les filles et 33 ans pour les garçons.

Quand on arrive à la trentaine et qu’on est célibataire, c’est le corps qui parle plus que la raison. Et si l’on est mal informé, on ne va pas comprendre son corps, et on ne va pas vivre en harmonie avec sa sexualité et sa société.

Dans une étude réalisée par l’ONFP, intitulée « les jeunes au quotidien », l’enquête conclut que :

– «l’âge au mariage souhaité est de 27 ans pour les garçons et 22 ans pour les filles ;

– l’image que les jeunes se font de l’amour, du mariage et de la sexualité révèle qu’ils sont moins encombrés de préjugés, d’exigences, et d’interdits ;

– quatre jeunes sur cinq attribuent à l’amour une dimension affective sur laquelle se fonde le mariage ;

– un jeune sur cinq exprime des difficultés à aborder le thème de la sexualité avec autrui. La sexualité n’apparaît pas comme un sujet tabou chez ces jeunes qui sont 99% à répondre à des questions intimes ;

– l’interlocuteur le plus souhaité est le médecin ».


One Comment on “I giovani e il sesso in Tunisia”

  1. 1 AWoman.AMan said at 12:49 am on Febbraio 16th, 2007:

    Siamo abbastanza coscienti ed informati.
    Eppure nel dramma dell’aborto ci siamo cascati come due idioti anche noi.
    Fa male. Male.